La prime de référencement

La politique de référencement :

On ne le dira jamais assez, vos employés sont des joueurs très importants lorsqu’on parle de maximiser le potentiel de recrutement. Un employé qui est heureux dans son environnement de travail en parlera certainement à son entourage. Alors : si on compare les coûts investis (on n’a qu’à penser au temps d’embauche, aux affichages payants, aux efforts pour remplacer un employé dans l’équipe, etc.) à ce qu’il en coûterait de payer à cet employé une récompense pour avoir référé une candidature… on se rendrait vite compte que l’investissement en vaut grandement la peine!

Dans le contexte actuel, l’affichage traditionnel ne suffit plus pour que les CV s’accumulent. Une politique de référencement, combinée à un bon plan de communication, est un excellent moyen d’économiser en temps et en coût pour attirer des candidats qui seront déjà sous le charme de votre entreprise.

Comment s’y prendre pour bâtir une politique de référencement qui fonctionne?

L’objectif est de faire en sorte d’avoir des CV de personnes qualifiées de la part de vos employés. Pour y arriver, on vous propose de diviser le montant total de la prime (et vos employés seront contents de ne pas recevoir une prime dont « la moitié du montant va être mangée par les impôts »):

  • Un premier montant lorsqu’un employé vous propose un CV qui répond aux critères de base.
  • Un second lorsqu’on embauche la personne référée.
  • Le dernier sera remis lors de la fin de la période de probation.

Des règles claires!

Voici quelques pistes pour faire de votre programme de référencement un succès :

  • Bien définir les objectifs du programme.
  • Définir qui y est admissible.
  • Déterminer les critères pour qu’un CV soit admissible.
  • Rappeler aux employés que s’ils veulent être admissibles au programme, ils doivent clairement indiquer à leur gestionnaire ou aux RH qu’ils souhaitent recommander un candidat et bénéficier du programme (ça ne compte pas après coup).
  • Prendre le temps de faire une entrevue téléphonique avec une personne dont le CV convient à ce qu’on recherche (même si ce n’est pas un candidat A+).
  • Prendre le temps d’expliquer à chaque employé qui réfère qu’on fait preuve d’objectivité dans la démarche.
  • Identifier clairement à l’employé qui réfère à quel moment les primes lui seront versées.
  • Rappeler à l’employé qui réfère que la décision finale de l’embauche revient à la direction.
  • Communiquer et rappeler souvent à vos employés que le programme est en vigueur.

Des exemples de succès :

  • Déterminer s’il y a certaines catégories d’emplois qui mériteraient des primes plus élevées (par exemple, on pense aux postes où il y a des manques criants de main d’œuvre).
  • Séparer les montants de manières proportionnées (la 1ere moitié dans les 2 premiers versements et la balance lors du troisième).
  • En parler! Partagez souvent l’information concernant la politique de référencement et rappelez aux employés l’importance de leur contribution.
  • Prôner la transparence dans vos façons de faire.
  • Dans le cas d’un refus, ne pas avoir peur d’expliquer à l’employé pourquoi ça n’a pas fonctionné (de la même façon que vous l’avez fait avec le candidat).
  • Remercier les employés qui recommandent auprès de tous les autres employés (et pourquoi pas sur les réseaux sociaux?).
  • Permettre au nouvel employé d’aller dîner avec la personne qui l’a référé lors de la première journée de travail.
  • Avoir une excellente façon de faire vos suivis sur les primes (il ne faut pas que l’employé qui réfère soit obligé de courir après son argent).
  • Soyez GÉ-NÉ-REUX! Vous payez une fortune à une firme de placement sans la connaître vraiment. Pourquoi ne pas en faire bénéficier ceux qui vous aident quotidiennement?

Une façon de mobiliser et d’être plus efficace

Vous n’êtes toujours pas convaincu que ça en vaut la peine ou vous craignez vous retrouver dans une entreprise qui ressemblera à une équipe de la « Guerre des clans »? Soyons réalistes et prenons les choses en perspective. La conjoncture économique du Québec ne changera pas d’elle-même et le nombre de candidats dévoués et motivés n’augmentera pas miraculeusement.

Ce n’est pas tout le monde qui sera en mesure de vous recommander des candidats, mais quand ils le feront, ils vous feront gagner en efficacité et leur engagement envers votre entreprise sera plus grand. D’ailleurs il est moins probable qu’une personne qui en réfère une autre décide de quitter rapidement son emploi. N’oubliez pas que dans les règles d’or, c’est vous qui avez le contrôle sur l’embauche. Si vous croyez que c’est un bon « fit », tout le monde est gagnant. Dans le cas contraire, l’employé sera au moins récompensé pour avoir tenté de vous présenter un candidat.

Pour finir, si c’est davantage les chiffres qui vous intéressent, voici une formule toute simple qui résume notre pensée :

En gros, si vous croyez que l’employé ne vous permettra pas de vous faire gagner ou économiser plus de 2000$ par année, vous ne devriez même pas penser à recruter.

Pour obtenir un exemple de programme de référencement et vous inspirer, on vous invite à télécharger l’outil qui se trouve sur cette page.